Mercredi 11 mars 2009 à 15:58

J'entends les trompettes de la fin des temps résonner au loin.

Les anges mécontents du Vatican sont venus assouvir leur vengeance. Ils veulent que les hommes se repentent de ne pas suivre les lois qui leur permettraient de lutter contre leur nature profonde. Les anges d'Allah se lèvent, agacés d'être rabaissés par des nombrilistes. Les anges de Yaveh également, décidés a combattre la méchanceté dont leurs protégés sont victimes.
Les esprits protecteurs des Anciennes religions de la Terre cette fois-ci seront du combat, ils se réveillent, ressortent des entrailles de la terre où ils avaient été emprisonnés, pour jaillir jusqu'au plus haut des cieux.
La terre veut se purger de tout ce qui la gêne, des hommes en particulier. Elle veut se sentir a nouveau belle et légère, rayonnante de beauté. Elle ne supporte plus de devoir se sacrifier autant pour ses enfants sans rien recevoir en retour, jamais.

Mais j'entends les trompettes résonner au loin, celles qui annoncent que tout va bientôt se mettre en mouvement, trés bientôt....

Les dieux des hommes, patriarcaux et aux mentalités tordues rendront leur place aux dieux de la nature qui aiment les homme comme ils sont et comme ils ont été créés... La figure du vieux barbu maître de l'univers rendra sa place a la reine, notre mère la Terre, qui s'est laissée abuser par cet homme sans rien dire, pour ne pas heurter ses enfants. Fatiguée des crises familiales, elle demande le divorce d'avec le vieux barbu et la garde de ses enfants, les être vivants qu'elle porte en permanence en son sein.
Elle veut se sentir belle, elle veut se sentir libre. Elle va beaucoup bouger pour gronder ses enfants de lui avoir fait du mal. Mais écoutons-la:

"Honte aux humains, que j'ai porté, a qui j'ai donné naissance et a qui je donne toujours le sein! Pour me remercier vous m'épiler, me plantez des milliers de piercings, me mettez tout un tas de produits toxiques sur la peau... Mais vous savez bien que je me sens plus belle au naturel. Je me suis trop longtemps laissée faire, vous allez l'avoir votre punition!"

PS: ceci est un texte fictif

Jeudi 18 septembre 2008 à 18:32

L'aube grise ne m'empêchera pas de sourire,
Les ténèbres qu'impose l'homme a l'Homme ne m'empêchera pas de rêver.
La blancheur si douce de ta peau ne m'empêchera pas de rayonner, et ton absence ne peut pas me tuer.

Enduis-toi de venin tant que tu voudras pendant que je m'imprègnerai de lumière. Je ne veux plus entendre parler de ta neige empoisonnée, ni de ta cigüe Morphéique, ni de tes pastilles colorées.

Je laisse a d'autres la charge de les supporter, tes morceaux de faux, ton corps et ton esprit malades et insensés.

J'irai dans les bras d'un autre me réfugier, je trouverai un autre corps contre lequel me blottir. Ne t'en fais pas je me consolerai et la lune continuera de me lancer de jolis sourires.

Je ne veux pas de tes chères potions de fausseté.

Je veux rester dans le vrai.

Jeudi 18 septembre 2008 à 17:36

Chaine d'inscriptions a la fac, département des langues.

File d'attente interminable, une heure pour arriver a tendre son dossier. Je me retourne sur la file d'attente qui derrière moi devient immense, et soudain mes yeux s'arrêtent. C'est la surprise, jamais je n'aurai cru voir de ma vie ce que j'ai vu.

Look metalleux. Des yeux d'un bleu tel qu'on aurait dit des bouts de ciel, des cheveux longs d'un blond semblant être des rayons de lune et de soleil. Serait-il tombé du ciel? Il commence a sentir mon regard sur lui alors je détourne vite la tête. Aurais-je la chance de parler a un homme aussi beau? Je ne voudrais pas l'importuner, il n'a peut-être pas envie de parler.

Non je ne ferai rien, juste le regarder discrètement de temps à autre. Je suis enivré par tant de beauté, ce doux visage, cet ange incarné. J'aimerai tant que nous soyons aux mêmes cours, être dans son groupe en langues, pouvoir lui parler, au moins le revoir, et continuer de rêver.

Depuis que je l'ai vu, tous les autres hommes ont l'air bien mois beaux, ils sont même tous moches face a cet ange. Envie de lui parler, envie qu'il aie envie de moi. Je veux oser lui parler, je veux oser lui dire a quel point il est beau...

Vivement la rentrée...


Jeudi 15 novembre 2007 à 20:59

Je marche sur une plage de galets entourée de vertes vallées. Le vent, fort et tempéré, fait danser mes cheveux et trembler mes vêtements. La brume n'a pas disparu, elle masque encore la mer.  Seuls quelques ilots verts sont visibles à travers le voile matinal qui couvre l'eau froide et si belle. Je suis dans un corps qui n'est pas moi. J'ai la peau blanche, pâle, et de longs cheveux roux foncés, ondulés, presque noirs. J'ai une silhouette qui ne me ressemble pas, grande et fine, longiligne. Je porte des vêtements que je n'ai pas l'habitude de porter, des vêtements fins et larges.  Mon regard est vague, perdu dans l'immensité qui s'ouvre à moi.

J'aperçois une barque. Je sais alors ce que je dois faire. Je me dirige vers elle à pas lents, car j'ai tout mon temps. Le soleil se lève et la brume diminue. Aussitôt monté dans le bateau, celui-ci se met à avancer, à se déplacer seul. Je profite de cette lente dérive pour me questionner sur ma vie. Je pense d'abord à mon enfance, à laquelle je ne trouve rien à redire. Au fil de la navigation, je repasse dans ma tête, année après année, le début de ma vie, puis vient le passage à l'adolescence. A ce moment là, de douloureux souvenirs me reviennent, souvenirs que j'avais depuis longtemps enfoui pour ne plus qu'ils m'affectent. Ils ne m'affectent plus désormais, car la personne que j'étais alors n'existe plus.

Le choc de la barque contre le sol d'un nouvel ilot vient m'arracher à ma réflexion. La traversée est terminée, alors je descends. Au bout de l'ilot, dans un coin un peu caché, j'aperçois quelqu'un. Je m'approche à pas lents. J'appréhende le moment où je serais en face de cet être. Je ressens une impression étrange au fur et à mesure que j'avance. Soudain, je repense aux moments difficiles de ma jeunesse. J'aurai du lutter. J'aurai du relever la tête et me battre, à la fois contre le monde hostile et contre moi-même. Au lieu de cela, je m'étais recroquevillé et refermé, ce qui n'est pas une protection très efficace.

J'arrive enfin devant l'être troublant qui, perdu dans la mer, semblait curieusement être à sa place.


Samedi 22 septembre 2007 à 16:32

Je n'ai pas su t'ouvrir mon coeur, je n'ai pas pu. Nous avons pourtant vécu en harmonie. Nous avons eu une pèriode heureuse, une pèriode à nous. Tu as été ma première véritable relation, le premier à m'avoir véritablement respecté. Tu m'as appris beaucoup sur moi-même et un peu aussi sur la vie. J'étais bien dans tes bras, tu étais bien dans les miens, et nous étions heureux ensemble. Mais voilà, le jour est arrivé où j'ai tout bouleversé. Je ne savais pas l'effet que tout ça allait causer. Maintenant, le brouillard que j'avais créé s'est dissipé. Je suis triste, mais soulagé de sortir des jours troubles où le doute s'était installé.
Je n'ai pas su t'ouvrir mon coeur, je n'ai pas pu. Au moins nous y voyons de nouveau clair, maintenant que nous avons rompu.




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